Et on reste ici, au-delà d’un rêve
En évoquant d’autres mers,
d’autres lunes, d’autres lumières
Puisque la brise sensuelle des tropiques nous appelle avec sa danse inestable
Nous, ses enfants expatriés qui,
éclaboussés partout le monde,
la sentons dans les coins lointains et froids
Où on frissone de mélancolie
parce que l’ananas est toujours aigre
Et les conversations sont Fates comme les gens
– Marialaura Boscán